Église de Castelviel
Commune où est située l’exploitation des Vignobles Teillet JB
Ce petit village est le point culminant de l’Entre-Deux-Mers, dans le département de la Gironde-région d’Aquitaine, situé à peu près à mi-chemin de Saint-Emilion au nord (33 km) et de Sauternes au sud (29 km).
Le village de Castelviel est également bien connu pour son église romane, étape incontournable du « Circuit des Abbayes » qui mène de La Sauve Majeure à Blasimon.
Patrimoine girondin
Oeuvre d’un artiste du XIXe siècle : Léo Drouyn (1816-1896).
Considéré comme l’inventeur et le pionnier des études monumentales médiévales en Gironde, célébré comme le “père de l’archéologie monumentale départementale”,
il est aussi un artiste paysagiste.
Apprentissage sur le terrain
Leo Drouyn a pour mission de répertorier les monuments, de les mettre à l’étude et des les décrire, et d’en conserver le souvenir.
Il apprend sur le terrain les règles du dessin archéologique .
L’invention du patrimoine roman
En 1851, professeur de dessin au collège jésuite de la Sauve, Léo Drouyn publie , l’Album de la Grande Sauve, consacré à l’architecture et la sculpture de l’abbaye bénédictine de L’Entre-deux-Mers.
Pendant des années, Léo Drouyn arpentera les campagnes girondines, étudiant chaque église.
Ses notes archéologiques manuscrites font de lui l’inventeur de l’art roman girondin.
L’artiste paysagiste
Léo Drouyn s’inscrit dans le courant des paysagistes français.
L’arbre est au cœur de l’œuvre artistique de Drouyn.
Qu’il soit isolé ou en masse, têtard, de haute tige ou déployant son architecture végétale, inscrit dans un paysage, au bord d’un chemin, d’un vallon ou d’un ruisseau, Drouyn montre une science des essences et une virtuosité dans le feuillé (Interprétation des feuillages dans la peinture ou le dessin).
Le regard ethnographique
Dans son activité de dessinateur, c’est au patrimoine matériel du monde rural qu’il va s’intéresser.
Les travaux de Drouyn se distinguent par le souci, dans ses dessins, de traiter l’habitat rural ou les productions vernaculaires avec le même souci d’exactitude et de précision qui est le sien en archéologie monumentale .
Dessiner, c’est pour Drouyn faire œuvre de témoin, garder la mémoire des éléments les plus ténus, les plus modestes, sauver de l’oubli ce qui risque de disparaitre de manière irrémédiable.
Ses dessins sont les seuls témoignages visuels d’un habitat groupé en hameaux, de feux imbriqués pointés dans les cadastres napoléoniens et dont il ne reste aujourd’hui plus aucune élévation.