Réception aux Vignobles TEILLET JB

Réception aux Vignobles TEILLET JB

Réception aux Vignobles TEILLET JB

Les Camarades de Combat, Fédération Régionale Sud Ouest Bruges ont organisé une sortie et ont visité les vignobles TEILLET JB à Castelviel

Programme

ACCUEIL

La famille Teillet a eu le privilège d’accueillir 60 personnes et a organisé autour de cette visite, un apéritif en accord avec les vins de la propriété.

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DEROULEMENT

Romain a relaté l’histoire de la famille et du vin, son métier de viticulteur, la conduite d’une exploitation viticole et sa passion pour la vigne.

Le groupe a visité le chai de vinification, la cave de conditionnement et Romain a discuté et répondu aux questions de chacun.

BUFFET

Un buffet campagnard était dressé dans la cave de conditionnement et chacun a poursuivi autour d’un verre de vin !

 La Journée

Visite chai de vinification, chai de conditionnement, salle de dégustation.

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romain teillet je suis vigneron

Venez nous rendre visite

Église de Castelviel (33540)

Église de Castelviel (33540)

Église de Castelviel

Commune où est située l’exploitation des Vignobles Teillet JB

Ce petit village est le point culminant de l’Entre-Deux-Mers, dans le département de la Gironde-région d’Aquitaine, situé à peu près à mi-chemin de Saint-Emilion au nord (33 km) et de Sauternes au sud (29 km).

Le village de Castelviel est également bien connu pour son église romane, étape incontournable du « Circuit des Abbayes » qui mène de La Sauve Majeure à Blasimon.

 

 

Patrimoine girondin

Oeuvre d’un artiste du XIXe siècle : Léo Drouyn (1816-1896).

Considéré comme l’inventeur et le pionnier des études monumentales médiévales en Gironde, célébré comme le “père de l’archéologie monumentale départementale”,

il est aussi un artiste paysagiste.

Apprentissage sur le terrain
Leo Drouyn a pour mission de répertorier les monuments, de les mettre à l’étude et des les décrire, et d’en conserver le souvenir.
Il apprend sur le terrain les règles du dessin archéologique .
 
L’invention du patrimoine roman
En 1851, professeur de dessin au collège jésuite de la Sauve, Léo Drouyn publie , l’Album de la Grande Sauve, consacré à l’architecture et la sculpture de l’abbaye bénédictine de L’Entre-deux-Mers.
Pendant des années, Léo Drouyn arpentera les campagnes girondines, étudiant chaque église.
Ses notes archéologiques manuscrites font de lui l’inventeur de l’art roman girondin.
 
L’artiste paysagiste
Léo Drouyn s’inscrit dans le courant des paysagistes français.
L’arbre est au cœur de l’œuvre artistique de Drouyn.
Qu’il soit isolé ou en masse, têtard, de haute tige ou déployant son architecture végétale, inscrit dans un paysage, au bord d’un chemin, d’un vallon ou d’un ruisseau, Drouyn montre une science des essences et une virtuosité dans le feuillé (Interprétation des feuillages dans la peinture ou le dessin).
 
Le regard ethnographique
Dans son activité de dessinateur, c’est au patrimoine matériel du monde rural qu’il va s’intéresser.
Les travaux de Drouyn se distinguent par le souci, dans ses dessins, de traiter l’habitat rural ou les productions vernaculaires avec le même souci d’exactitude et de précision qui est le sien en archéologie monumentale .
 
Dessiner, c’est pour Drouyn faire œuvre de témoin, garder la mémoire des éléments les plus ténus, les plus modestes, sauver de l’oubli ce qui risque de disparaitre de manière irrémédiable.
 
Ses dessins sont les seuls témoignages visuels d’un habitat groupé en hameaux, de feux imbriqués pointés dans les cadastres napoléoniens et dont il ne reste aujourd’hui plus aucune élévation.

Cité médiévale Saint Macaire

Cité médiévale Saint Macaire

Cité médiévale d’origine romaine, située à deux pas de Bordeaux au cœur de l‘Entre deux mersSaint Macaire offre une balade à ne pas manquer.

Saint Macaire doit son nom à un saint homme d’origine grecque “Makarios”, ermite disciple de Saint Martin venu évangéliser les populations au IVème siècle. Les armoiries de la ville perpétuent son souvenir. Entre le XIème et le XIVème siècle, la Garonne coulait au pied de ses remparts et, à cette époque, la ville connue sa période faste grâce aux activités liées au transport fluvial et au vin.

Au XVIII ème siècle, le lit du fleuve s’éloigna.

Au cours de votre promenade, poussez jusqu’à l’église Saint Sauveur et admirez les peintures murales de la voûte représentant l’Apocalypse et la vie de Saint-Jean .

N’oubliez pas de vous promener sous le très joli cloître roman. Aujourd’hui cette cité d’Histoire, vous permet,  de pénétrer au cœur d’une autre époque…

Bastide de Sauveterre de Guyenne

Route des Bastides en Gironde

La bastide de Sauveterre de Guyenne dans l’Entre-Deux-Mers  date de la fin du XIIIème siècle, est sans doute la bastide la plus caractéristique de la Gironde avec ses quatre portes bien conservées et son église du XIIIe. Le plan de la bastide dessine un damier au centre duquel se trouve la place publique, au cœur de la cité et non l’église, située en retrait.

Histoire de la bastide de Sauveterre de Guyenne 

La bastide fut fondée par Edouard Ier, roi d’Angleterre et Duc d’Aquitaine, en 1281 sur un site déjà habité (présence d’un prieuré dès le 10ème siècle) et convoité par les seigneurs locaux.

Sa prospérité attirant les convoitises, la jeune cité s’entoura de hautes murailles percées de quatre portes monumentales au cours du 14ème siècle. Sa situation privilégiée, à un carrefour de voies de communication, fit de Sauveterre une bastide importante tant sur le plan économique que stratégique puisque pendant la Guerre de Cent Ans, elle changea 10 fois de propriétaire pour n’être définitivement rattachée au royaume de France qu’en 1451.

Par la suite, elle fut le témoin des luttes religieuses entre catholiques et huguenots.

Considérée par ces derniers comme un verrou protégeant la région protestante de Sainte-Foy et Bergerac, elle subit les représailles du terrible Montluc.

Agitée durant la Révolution Française, dynamisée par la voie ferrée Bordeaux-Eymet puis  Sauveterre fut située sur la ligne de démarcation lors de la Seconde Guerre Mondiale.

Bien que ses remparts aient été démantelés au XIXème siècle, elle a conservé son aspect de village fortifié  avec ses quatre portes d’accès du XIVème siècle, son organisation géométrique, sa place carrée bordée d’arcades et ses maisons du Moyen Age.

bastide a conservé son plan orthogonal caractéristique ainsi que sa place centrale bordée de couverts (site inscrit) accueillant de nombreux commerces.

Son patrimoine bâti est remarquable avec notamment ses quatre portes fortifiées, vestiges des remparts (démantelés en 1814).

Son église du 13ème siècle fut rebâtie au 19ème mais conserve son abside gothique et ses contre-fort saillants.

Dans la cité, les rues étroites bordées de nombreuses maisons en pierre de taille abritent quelques bâtisses d’époque médiévale et Renaissance dont un superbe immeuble à colombages du 16ème S. où sont installés aujourd’hui gîtes et bibliothèque. Sauveterre dévoile ses charmes souterrains au curieux avec plusieurs caves voûtées (13ème-16ème).

Pour apprécier au mieux le caractère singulier de cette cité, il faut flâner dans ses rues, se promener sous les arcades en s’imaginant ce que devait être l’activité artisanale et commerçante dans cette ville réputée au temps des chevaliers.

Château de Cadillac – Duc d’Epernon

Château de Cadillac – Duc d’Epernon

hopital Prison Chateau de Cadillac

Château de Cadillac – Duc d’Epernon

Situé sur la rive droite de  la Garonne au sud de Bordeaux, à 16 kms de  Castelviel, au cœur du vignoble bordelais de l’Entre-Deux-Mers, le Château de Cadillac est une architecture du début du XVIIème siècle.
Le château fut construit à la demande de Jean Louis de Nogaret de La Valette, mignon du Roi Henri III fait duc d’Epernon et haut personnage du royaume sous Henri IV et Louis XIII. Ce château fut  le plus magnifique de ce riche et puissant duc.

A partir de 1598, le duc d’Epernon le fit reconstruire sur les plans de Pierrre Souffron , seigneur du Cros, architecte de la Maison de Navarre. Ce fut Gilles de La Touche qui y travailla après Souffron. Tous les contemporains, qui l’ont visité, sont unanimes à dire “qu’il équivalait le Louvre en somptuosité” (A.Gôlnitz).
Dans son “journal de voyage” en 1659, Jean le Laboureur en fait une description enthousiaste.
On peut très bien se le représenter, grâce au croquis qu’en à fait M. Jacques d’Welles : un édifice central flanqué de quatre pavillons, reliés entre eux par des ailes ( aujourd’hui supprimées) entourait une cour pavée. Les ailes étaient bordées de terrasses, dominant les douves; le sommet des murs était recouvert de lamelles de plomb, et des canaux de plomb recueillaient les eaux pluviales. La façade du sud-ouest est plus élevée, car les sous-sols, aveugles du côté de la cour, prennent jour au- dessus des douves que franchit un pont à cinq arches. Ce pont conduit dans le jardin, autrefois ” à la française”, assez petit, parce que limité par le ruisseau de l’Oeille. Au milieu du jardin, et au centre d’une parfaite composition, une fontaine jaillissante, ornée d’un Neptune d’airain, tout nu, crachant l’eau par tous les orifices.

On entre toujours dans le château par une porte en demi-cercle, surmontée de figurines allégoriques et d’un balcon de pierre. Au dessus de ce balcon, deux étages forment la tour centrale, appelée “La Moutarde”, au sommet de laquelle le duc avait son bureau. Ce pseudo-donjon était couvert d’un dôme au XVIIe siècle et s’élevait à 35 métres, au dessus du fond des douves. La porte franchie, on se trouve devant un immense escalier à vis qui s’élance du sous-sol jusqu’au sommet de la tour. Il conduit à 60 chambres, éclairées par de hautes fenêtres, plus somptueuses les unes que les autres. Les plafonds de bois sont peints de sujets mythologiques, oeuvre de Sébastien Bourdos. Les poutres sont relevées d’arabesques dorées. Partout le monogramme de Marguerite de Candale et du duc : M et L entrelacés, marquant le souvenir que le duc conservait à son épouse. Les carrelages étaient de marbres de couleurs variées ou recouverts de dessins géométriques en terre cuite verte, jaune et blanche.

Les murs étaient garnis de tapisseries de soie et d’or, tissées et brodées par les artisans de la manufacture, installée dans les souterrains du château, sous la direction de Claude de Lapierre. Enfin, il y a les magnifiques cheminées, sculptées par Richier de Langlois : on en comptait vingt, toutes en pierre de Saintonge, incrustées de pierres semi-précieuses, de plaques de marbre, et ornées de portraits. Dans la “chambre de la Reine” une plaque de marbre noir surmontait la cheminée, où, comme dans un miroir, se reflétait la Garonne. On peut admirer encore celle de la  “chambre du Roi”, couronnée par une corniche et celle de la salle des gardes. Comme le testament du duc nous l’apprend, sa petite-fille, Anne -Christine, reçut tout l’ameublement de Cadillac : fauteuils recouverts de “velours tanné brun”, lits surmontés de dais en velours à fond d’argent, draps de lits de fils d’or ! Dans ce magnifique château d’Epernon aimait à séjourner, y menant une vie fastueuse de prince, recevant, en grand seigneur qu’il était, les rois et les reines, les grands de ce monde. Il y faisait figure de mécène, car pour embellir sa demeure, il fit travailler les meilleurs artistes de son temps, les architectes Pierre Souffron, Gilles de la Touche, le peintre Sébastien Bourdon, les sculpteurs  Biard, Richier, Lefèvre-François, Langlois, Pageot et une foule d’artisants.

Malheureusement au cours des siècles suivants, le château subit de nombreuses dépréciations. Devenu bien national pendant la Révolution, le château fut démonté en partie ; d’abord à la Révolution puis pendant le temps où il servit de pénitencier. Aujourd’hui, il est à l’Etat . On cherche à lui redonner son ancien aspect, et il garde encore fière allure.

Prestige et élégance lui valurent pendant longtemps de rivaliser avec les domaines royaux avant qu’il ne devienne pendant 130 ans un hôpital psychiatrique encore appelé « maison de force » et une prison pour femmes…

Et pour ceux qui souhaitent aller plus loin dans la connaissance du Duc D’Epernon, voici un livre qui devrait  les intéresser…. 

Le duc d'Epernon

     Le duc d’Epernon, 1554-1642:

     L’ascension prodigieuse d’un cadet de Gascogne

Maria CHAINTRON (auteur)

L’histoire de la vie de ce Cadet de Gascogne est aussi passionnante q’un roman de cape et d’épée….

Votre avis nous intéresse….N’hésitez pas à laisser vos commentaires.

Aperçu de la table des Matières :

1er partie : Education et Formation de Jean-Louis de Nogaret de la valette, Duc d’Epernon (1554-1583)

2éme partie : Rôle du Duc d’Epernon (1583-1592)

3ème partie : le deuxième gouvernement de Provence (1592.1596)

4ème partie : D’Epernon se rapproche d’Henri IV (1596-1610)

5ème partie : D’Epernon vient en aide à Marie de Medicis (1610-1619)

6ème partie : D’epernon retrouve les faveurs royales (1620-1638)

7ème partie : La défaite et la mort (1638-1642)

Cadillac -La route des Bastides

La  région de l’Entre Deux Mers compte dix bastides  de Cadillac dont les couverts, la place et les remparts sont toujours présents en passant par Sauveterre de Guyenne.-

Moulin à vent de Gornac

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Moulin à vent de Gornac

Construit en 1601 par Jehan Gauthier, Seigneur de Cazault, ce moulin à vent est emblématique des nombreux moulins qui jalonnaient l’Entre-Deux-Mers et ont fonctionné jusqu’à la fin du XIXe siècle. La tour du Moulin, les escaliers de pierre intérieurs et une portes remontent à l’époque de sa construction au début du XVIIé